QUELQUES ITINERAIRES CYCLISTES A PARTIR DE LASALLE - Alain Thomas
Dès la belle saison, Lasalle est traversée par de nombreux cyclistes. Venant de la plaine, ils vont se diriger vers les premiers cols cévenols, par exemple en rejoignant la corniche des Cévennes ou en s’engageant dans la vallée Borgne.
Depuis Lasalle, sauf à partir vers Anduze ou rejoindre Saint Jean du Gard par Thoiras, toutes les routes imposent le franchissement d’un petit col. Il faut donc le plus souvent commencer par grimper.
Cinq possibilités de sortie s’offrent aux randonneurs pour quitter Lasalle :
Passer le Rédarès pour redescendre vers Monoblet ou Saint Hippolyte du Fort,
Monter à Colognac puis vers le col de Bantarde,
Franchir le col du Mercou pour rejoindre L’Estréchure et la Vallée Borgne,
Progresser vers Sainte Croix de Caderle pour gagner Saint Jean du Gard,
Descendre vers Thoiras pour aller à Anduze ou Saint Jean du Gard.
Tous ces petits cols sont de faible longueur, autour de cinq kilomètres, et se passent assez facilement, le Mercou étant le plus raide sur sa partie finale.
Pour répondre aux ambitions et capacités de chacun, trois groupes de randonnées cyclistes sont proposés, en fonction, à la fois, des distances à parcourir et des difficultés rencontrées :
1) Sorties assez faciles et pas trop longues, autour de deux heures aller et retour ;
2) Itinéraires un peu plus longs, autour de trois heures aller et retour ;
3) Circuits plus éloignés ou plus exigeants, d’environ quatre heures aller et retour, mais permettant d’atteindre des villages ou des sites très différents du val d’Emeraude.
Ces randonnées sont destinées à des cyclistes moyens, ainsi qu’aux utilisateurs de vélos électriques dotés d’une autonomie suffisante. Les cyclistes entrainés et familiers des routes cévenoles se lanceront dans des excursions plus exigeantes.
1. Sorties assez faciles et pas trop longues (entre 2 et 3h)
a. Lasalle- Saint Jean du Gard et retour par Thoiras.
Il s’agit de la ballade la plus facile au départ de Lasalle : légère descente à aller vers Thoiras, route plate jusqu’à Saint Jean du Gard ensuite. Environ 1500 m après le pont de Salindres, en direction de Saint Jean, laisser la route principale et tourner à gauche vers Massiès. On traverse le Gardon de Saint Jean et on longe jusqu’au bout
la voie du Train à Vapeur des Cévennes. Environ 36 kms, aller et retour.
b. Lasalle- Sauve (ou Quissac) par Saint Hippolyte du Fort.
L’objectif est de rejoindre la « Voie Verte » qui emprunte le tracé de l’ancienne ligne de chemin de fer Nîmes/Le Vigan. Elle s’étend de Quissac à St Hippolyte du Fort, et, dans l’autre sens, vers Ganges et Sumène.
La montée du Rédarès au départ de Lasalle est facile (4,5 km). Elle est suivie d’une longue descente vers St Hippolyte du Fort. On va chercher la « Voie Verte » en prenant la route de Monoblet. Ensuite, direction Sauve puis, éventuellement, Quissac. Retour par la même « Voie Verte » en très légère montée dans ce sens. Les
curieux continueront jusqu’au tunnel et ressortiront sur la route de Ganges. Retour à Lasalle soit par le Rédarès, soit par Monoblet, soit par Cros et le col de Bantarde nettement plus raide. Au total, un peu plus de 40 kms si l’on s’arrête à Sauve, une cinquantaine si l’on a poursuivi jusqu’à Quissac.
c. Lasalle- Saint Romain de Codières
Un trajet aller/retour assez court (environ 36 kms), mais spectaculaire. La montée vers Colognac s’effectue au milieu de belles forêts de pins et de chênes. A 600 m d'altitude, sur les premiers contreforts des Cévennes, Colognac est situé au milieu d’une végétation verdoyante de prairies, de châtaigniers et de chênes. On poursuit
jusqu’au col de Bantarde puis on descend vers La Rouvière avant de remonter jusqu’à Saint Romain de Codières. Magnifique vue sur la vallée qui s’étend jusqu’à St Hippolyte du Fort et sur les massifs du flanc sud des Cévennes. Saint Romain de Codières est accroché sur un relief montagneux et ne regroupe que quelques habitations autour de l'église, de la tour, vestige de l'ancien château médiéval.
Parcours vallonné certes, montées et descentes se succèdent, mais quel panorama !
2. Sorties un peu plus longues (entre 3 et 4h)
a. Lasalle- Saint Etienne Vallée Française et retour
On prend la direction de Saint Jean du Gard via Thoiras. Il est aussi possible de rejoindre Saint Jean par la route de Sainte Croix de Caderle au prix d’une montée régulière sur cinq kilomètres mais avec l’avantage d’une longue descente où les mas dispersés et les terrasses s’étagent dans les prairies naturelles avant de plonger vers Saint Jean au milieu des bois de chênes, de pins et de châtaigniers.
A Saint Jean, traverser le village en prenant la route de Mialet qu’on laisse rapidement pour prendre à gauche la route de Saint Etienne Vallée Française. On entre en Lozère avec une dizaine de kilomètres sur des versants sud, à la végétation méditerranéenne, et l’arrivée dans une vallée verdoyante. Un peu plus de 60 kms,aller et retour.
b. Lasalle -Durfort - Lédignan et retour ou comment aller chercher des routes plates
Si l’on souhaite éviter les cols cévenols, il faut prendre la direction de la plaine. Des routes paisibles traversent les vignobles du Piémont Cévenol vers Lédignan. On part par le Rédarès puis, à gauche, au col, on rejoint Pailhès avant de descendre vers Monoblet. Ensuite, via Fressac, on arrive à Durfort. Le village de Durfort s’enroule autour de son donjon. Nous sommes alors dans la plaine. Des petites routes tranquilles conduisent à Canaules puis à Lédignan, à travers garrigues et vignes.
Au retour, à Durfort, on peut choisir de remonter via Saint Martin de Sossenac et le col de Bane pour redescendre sur Saint Bonnet, juste avant Lasalle.
Environ 65 kms si l’on s’arrête à Canaules, 75 si l’on a poursuivi jusqu’à Lédignan.
c. Lasalle- Plateau du Causse de Pompignan et retour
Une randonnée assez facile avec une partie plate et une courte montée vers le spectaculaire Causse de Pompignan. On se dirige vers Saint Hippolyte du Fort par le Rédarès puis on prend la direction de Pompignan, au milieu des garrigues et des vignes. On traverse Pompignan pour aller tout droit vers le Causse de Pompignan.
Arrivé sur le plateau, il faut le parcourir jusqu’au bout et revenir en arrière au croisement, là où la route entame sa descente vers Valflaunès. On a traversé de vastes étendues herbeuses désertes, parsemées d'arbustes épineux. Retour par le même itinéraire. Au total, un peu plus de 60 kms. Les plus aventureux prendront au
début du Causse la route de Ferrières Les Verreries, toujours au milieu des garrigues, pour descendre vers Saint Bauzille du Putois et revenir à Saint Hippolyte via Montoulieu. Pas difficile mais plus long (75 kms).
3. Sorties autour de quatre heures
a. Lasalle- Saint André de Valborgne et retour
On quitte Lasalle par le Mercou. Montée de cinq kilomètres, un peu plus raide sur la fin. Longue descente jusqu’à l’Estréchure. On remonte ensuite dans la Vallée Borgne, via Saumane. Une belle route, en légère montée, le long du Gardon, avec, parfois, une vallée très resserrée. A l’arrivée, un village typique de cette partie des Cévennes,
où la pierre unique, le schiste, domine dans les ruelles du vieux Saint André. Les hautes montagnes cévenoles se dessinent au loin. Retour facile jusqu’à l’Estréchure.
Deux possibilités alors. Retour direct vers Lasalle par le Mercou avec un col de 7kms, parfois un peu pentu. Une soixantaine de kilomètres, aller et retour. Retour via Saint Jean (11 km) puis vers Lasalle par Thoiras ou Sainte Croix de Caderle. Dans les deux cas, un peu plus de 70kms avec une montée assez ferme au départ de Saint Jean vers Sainte Croix de Caderle.
b. Lasalle- Saint Croix Vallée Française et retour
On reprend le même cheminement que pour aller à Saint Etienne Vallée Française (Thoiras, Saint Jean du Gard, direction Saint Etienne Vallée Française) mais au Martinet on tourne à gauche en direction de Saint Croix Vallée Française. Restent à parcourir 11 kms le long de la Vallée Française, en suivant des méandres entre les prairies, le long de jardins en terrasse. On traverse des hameaux aux maisons maçonnées en terre sèche, dont Moissac et Notre Dame de Valfrancesque, avec des glycines sur les façades et des citronniers et des palmiers au bord de la route.
Environ 42 kms depuis Lasalle mais sans grande difficulté pour arriver à ce petit village cévenol typique, bien isolé, à cheval sur le Gardon de Saint Croix.
c. Col de L’Asclier
Avec ses 907 m d’altitude, le col de l’Asclier est le plus haut col des environs de Lasalle. Deux itinéraires sont possibles. Le plus direct est de passer par le col du Mercou, pour redescendre jusqu’à L’Estréchure. Ensuite, on entreprend une longue ascension de 12,5 kms avec une pente moyenne d’environ 5%. La route est étroite et
commence vraiment à monter à partir de Millerines, au fond de la vallée. Au sommet on passe sous le pont moutonnier pour découvrir un vaste panorama qui s’étend jusqu’à l’Aigoual. Un peu plus d’une cinquantaine de kms pour un aller-retour Lasalle mais sans la moindre portion plane.
Une autre voie d’accès, moins raide mais plus longue est de passer par Colognac puis Saint Romain de Codières avant de remonter vers Saint Martial (magnifique village avec sa belle église romane) puis le Col de Tribale pour arriver à l’Asclier. On redescend alors l’Asclier vers l’Estréchure avant de passer le Col du Mercou. Un peu
moins de 70 kms au total.
Anne West
Qui êtes vous ? Je suis née près de Chicago de parents artistes, peintres et illustrateurs de publicités. J'ai étudié les lettres et la philosophie à l'Université du Vermont à Burlington. Ma thèse, je l'ai écrite sur "le grotesque comme mode philosophique dans les lettres" A l'université je pratiquais le théâtre en particulier celui de Grotowski, le body art, un théâtre sans décorum recentré sur l'acteur.
Lors d'un voyage en Espagne et en Belgique avec ma mère, je suis attiré par le mode de vie européen si. Je décide de m'installer à Bruxelles où je travaille pendant 7 ans au théâtre-laboratoire Le Vicinal, inspiré par le no japonais et la philosophie zen. Puis j'ai exercé comme traductrice (du français vers l'anglais) de textes pour des journaux et le parlement européen et ceci pendant 30 ans.
En 2010 je quitte Bruxelles pour m'installer en Avignon où je demeure pendant 8 ans. Mais la France est beaucoup plus compliquée que la Belgique et mon voisin me joue de vilains tours sans que je puisse me défendre. La recherche d'une nouvelle résidence dans le Sud m'amène un peu par hasard dans les Cévennes gardoises. Avant même de la visiter, j'ai le coup de foudre pour la maison que j'habite aujourd'hui Route Neuve à Lasalle.
Quel accueil ? J'ai été très bien accueillie par mes voisins et la communauté protestante, en particulier sa présidente. Je chante pendant les cultes avec la chorale de la paroisse.
Ce que j'aime particulièrement: A Lasalle, j'aime la nature, la rivière et le style des maisons. Lasalle est magique. Qui fait les nuages à Soudorgues ?
Quel lien avec le pays natal ? J'ai conservé des liens avec ma soeur aux USA mais je déteste l'histoire impérialiste de mon pays d'origine.
Grace Riggan
Qui êtes vous?: Je suis née au Texas,mon grand-père paternel était fermier et j’ ai des ascendants mexicains par ma mère. Mes parents travaillaient pour la NASAJ’ai fait des études d’architecture et ai voyagé en Europe (Italie, Paris). Une fois diplômée, j’ai préféré me frotter d’abord aux métiers manuels de la construction (charpente, menuiserie) et j’ai travaillé ensuite dans plusieurs cabinets avant de créer le mien.Je suis partie ensuite en Polynésie et ai passé deux ans sur un bateau avec mon mari, français qui me fait venir en France en 2015 ; D’abord à Uzés, puis à Vabres en 2018
Quel accueil?:J’ai été très bien reçue dans le village par Jeanine , alors âgée de 92 ans qui m’a « adoptée », en me présentant à ses voisins et en me racontant l’histoire du pays. J’ai des amis ici, pas seulement des voisins !
Ce que J’aime particulièrement : D’abord la Nature ici, les arbres, la rivière, la pierre ; les vieux mas , les murs ; la poésie et le mystère des églises romanes. Les objets simples et artisanaux de la vie quotidienne : le boufadou, le tapis en laine de mouton. Et aussi la diversité des rencontres, tellement de personnes différentes ici ! et la solidarité entre les gens : « Lasalle is friendly ! »
Ce que j’y fais: Depuis mon exposition au Temple, je me consacre à mon art, le batik. Je passe aussi beaucoup de temps au jardin; j’ai créé un grand jardin sur le terrain : les cactées du Texas et du Mexique se marient très bien avec les plantes méditerranéennes. Et je ramasse des graines d’ici pour les planter !
Quel lien avec le pays natal?:Je communique régulièrement avec ma famille et mes amis américains . L’apprentissage du français a été très difficile pour moi ! Je reste attachée à mes racines mais je suis vraiment devenue cévenole et entends bien le rester !!!!
Isis Olivier
Qui êtes vous ?
Je suis née en Tanzanie et j'ai grandi en Angleterre. Enfant, j’ai vécu en Jamaïque et voyagé en Asie du Sud-Est où travaillait mon père. Ces séjours ont ouvert mon esprit sur le monde et toute petite j'ai su que j'irai vivre ailleurs qu'en Grande-Bretagne.
Après mes A-levels (niveau Bac), j’ai passé un an au Soudan où j’ai travaillé avec une ONG américaine auprès de réfugiés érythréens.
J'ai commencé des études de médecine à Édimbourg,mais très vite j’ai changé de cap et j’ai fini par faire des études d'agronomie à Harper Adams Agricultural College.
Après mes études, je pars au Kenya et en Tanzanie pour visiter des projets de développement agronomique. Ce séjour a remis en cause mon idée de travailler dans le développement agricole. Je ne me sentais pas à ma placeet j’ai compris mon besoin de vivre dans un endroit où je me sentais chez moi. Je reviens donc en Europe. En Grande-Bretagne, j’ai trouvé un poste dans une petite exploitation biologique. Mais peu après, je reprends crayons et pinceaux.
Pourquoi Lasalle ?
J'avais appris le français à l'école et fait un périple de 1200 km en vélo en France après un trimestre à l’ESA à Angers. En 1995, je décide avec mon mari de prendre un billet aller simple pour Montpellier. J’atterris à Arboras près d'Aniane. Un vieux pote islandais parle de la Borie dans les Cévennes et nous y allons en vélo pour le weekend. On rencontre un jeune homme qui fait de la cueillette de plantes sauvages. Il parle de Biotope, à Soudorgues, et nous prête un appartement à Lasalle. En août 1995, je m'installe à Sainte-Croix-de-Caderle, chez Alain et Simone Renaux.Je travaille chez plusieurs agriculteurs et suis bien accueillie. Et là quelque chose m'a saisie au niveau du paysage, des rencontres. J'ai senti que j'avais quelque chose à faire ici.
Ce que j'aime particulièrement ici:
La première fois que j'ai vu Lasalle, le village me semblait très austère, fermé.
Maintenant habitante de Lasalle, je trouve qu'il y a tout ce qu'il faut.Je fais tout en vélo.Mes trois enfants sont allés à l'école dans le village.
Qu'y faites-vous ?Je suis traductrice scientifique, du français vers l'anglais, travaillant dans le domaine de la recherche agronomique principalement (CIRAD, CNRS…). Et je suis artiste peintre avec une prédilection pour la faune sauvage. Je suis artiste en résidence à l’Hôpital pour la Faune Sauvage (Goupil Connexion, 34). En ce moment ce sont les vautours qui m'inspirent; ils sont emblématiques de la biodiversité et représentent le cycle de la vie et de la mort. Dans l'Egypte antique, le vautour était sacré et symbolisait la pureté, la maternité et la renaissance ! J'ai aussi pour projet d’installer un atelier pour fabriquer du papier dans le futur Centre d’art Jean-Marie Granier. Je suis un des protagonistes dans un film documentaire sur la relation entre l’Homme (quatre femmes en l’occurrence) et les animaux sauvages.
Je suis également conseillère municipale. Après le Brexit en 2016, j’ai demandé ma naturalisation française. Je fais partie de plusieurs commissions, dont la commission culture et la commission environnement. Je m'occupe de la Régie de Coordination. Je suis aussi déléguée au Parc national des Cévennes. C'est passionnant mais prenant.
Quel lien avec le pays natal ?
J'ai de la famille en Angleterre. Un de mes fils est à Londres. J'y vais une fois par an. Je lis The Guardian en ligne. Ce qui me manque, c'est de chiner des livres d'occasion en anglais.
Johannes Théron
Qui êtes-vous Johannes ?
Je suis né au Cap, en Afrique du Sud. J’ai fait mes études à l’Université et à 24 ans, je suis parti à Londres pour continuer ma formation dans une Ecole de théâtre. En 1973, j’y ai rencontré le Roy Hart Theater. Puis nous sommes venus à Malérargues en 1974. Comme mes collègues, j’ai été metteur en scène, comédien et professeur de recherche sur la voix pendant 20 ans.Puis je suis parti à Paris et ai travaillé comme formateur dans la communication pour de grandes entreprises américaines.
Pourquoi Lasalle ?
Je pensais prendre ma retraite en Afrique du Sud mais non ! Ce n’est pas là que je voulais vivre ! La France, mon pays adoptif a été généreux pour moi ! En 1975, j’ai choisi la nationalité française. C’est Annie Therond, secrétaire de Mairie à Thoiras, qui m’a aidée à l’obtenir ! Pourquoi pas Lasalle ? J’y ai trouvé d’abord un appartement et possède maintenant une maison très agréable et confortable.
Qu’est-ce que tu aimes particulièrement ?
J’aime l’esprit du village, on ose dire bonjour à tout le mondeici ! Il y a beaucoup de personnes très différentes, le village est animé ! J’aime aussi le contact avec la nature
Quel accueil ?J’ai été très touché que certaines personnes me reconnaissent comme comédien, 25 ans après, à mon retour.
Quel lien avec le pays natal ? Je ne suis pas retourné en Afrique du Sud depuis 2017 ; Auparavant, j’y allais tous les 2 ou 3 ans. 12 heures de vol, sans décalage horaire ! Un de mes ancêtres, Jacques Théron (sans d !) a fui Nîmes et les persécutions contre les huguenots en 1685 pour gagner la Suisse, puis la Hollande et enfin l’Afrique du Sud ! Je suis donc un lointain cousin des Thérond d'ici. En vérité, je ne me sens pas véritablement français, mais encore moins Sud-africain !!
Je profite de l’occasion que me donne le Grillon pour dire que je cherche des partenaires pour jouer au Bridge !!
John Denning
Qui êtes-vous John ? Nous traversons des phases différentes dans notre vie, selon les circonstances. Et me voilà à 90 ans ! Je suis très étonné d’avoir pu vivre si longtemps! Je suis né à Orrville, petite cité en Ohio. Très jeune, j’ai eu des soucis de santé qui ont obligé mes parents à partir au soleil dans l’Arizona. D’origine paysanne, ils sont ensuite devenus enseignants pour déménager et travailler en Californie du sud. J’aifait une Ecole d’Art à Los Angeles où j’ai surtout appris le dessin ; mais je n’ai pas voulu ensuite travaillerdans la publicité comme la plupart des élèves. En 1976, à 42 ans, je rencontre Brigitte, française, qui en a vingt. Nous travaillons à San Francisco comme jardiniers, puis paysagistes, sans formation préalable. J’ai un atelier dans lequel je continue à peindre. En 1990, nous ouvrons une galerie d’Art permanente à Berkeley, en extérieur, dans un grand jardin que nous avons conçu. Nous y installons une vingtaine de sculpteurs, ce qui m’a donné envie de me lancer dans la sculpture, sans l’avoir apprise et avec un certain succès. Nous faisons très régulièrement des voyages en France. Après ses études, notre fille, Shoshana, vient s’installer à Montpellier. Nous décidons de chercher une maison à proximité et de quitter définitivement les Etats -Unis et son effrayant Président Trump en 2017.
Qu’y faites-vous ? J’ai ici un très bel atelier dans lequel je peins de grandes aquarelles.Depuis des années, je travaille aussi avec Photoshop pour créer des tirages : il n’y a pas de nettoyage de pinceaux ! J’ai exposé avec ma fille à l’Uspop en 2022
Quel accueil ? Nous avons été globalement très bien accueillis.
Ce qu’il apprécie particulièrement: Nos amis ici sont nombreux à avoir les mêmes opinions politiques que nous ! C’est important ! Je suis sensible aussi à l’histoire des Cévennes, pays de résistance. Enfin, j’aime les paysages des Cévennes.
Quel lien avec le pays natal ? J’ai des enfants et petits-enfants aux USA avec lesquels je reste en lien. Je n’ai pas appris le français au lycée, mais l’espagnol et conserve ma langue maternelle d’autant plus que Brigitte est parfaitement bilingue ! Pour rester au courant de l’actualité politique de mon pays, je lis régulièrement trois journaux américains auxquels je suis abonné : The Washington Post, The Guardian et The New Yorker.
Qui êtes-vous John ? Nous traversons des phases différentes dans notre vie, selon les circonstances. Et me voilà à 90 ans ! Je suis très étonné d’avoir pu vivre si longtemps! Je suis né à Orrville, petite cité en Ohio. Très jeune, j’ai eu des soucis de santé qui ont obligé mes parents à partir au soleil dans l’Arizona. D’origine paysanne, ils sont ensuite devenus enseignants pour déménager et travailler en Californie du sud. J’aifait une Ecole d’Art à Los Angeles où j’ai surtout appris le dessin ; mais je n’ai pas voulu ensuite travaillerdans la publicité comme la plupart des élèves. En 1976, à 42 ans, je rencontre Brigitte, française, qui en a vingt. Nous travaillons à San Francisco comme jardiniers, puis paysagistes, sans formation préalable. J’ai un atelier dans lequel je continue à peindre. En 1990, nous ouvrons une galerie d’Art permanente à Berkeley, en extérieur, dans un grand jardin que nous avons conçu. Nous y installons une vingtaine de sculpteurs, ce qui m’a donné envie de me lancer dans la sculpture, sans l’avoir apprise et avec un certain succès. Nous faisons très régulièrement des voyages en France. Après ses études, notre fille, Shoshana, vient s’installer à Montpellier. Nous décidons de chercher une maison à proximité et de quitter définitivement les Etats -Unis et son effrayant Président Trump en 2017.
Qu’y faites-vous ? J’ai ici un très bel atelier dans lequel je peins de grandes aquarelles.Depuis des années, je travaille aussi avec Photoshop pour créer des tirages : il n’y a pas de nettoyage de pinceaux ! J’ai exposé avec ma fille à l’Uspop en 2022
Quel accueil ? Nous avons été globalement très bien accueillis.
Ce qu’il apprécie particulièrement: Nos amis ici sont nombreux à avoir les mêmes opinions politiques que nous ! C’est important ! Je suis sensible aussi à l’histoire des Cévennes, pays de résistance. Enfin, j’aime les paysages des Cévennes.
Quel lien avec le pays natal ? J’ai des enfants et petits-enfants aux USA avec lesquels je reste en lien. Je n’ai pas appris le français au lycée, mais l’espagnol et conserve ma langue maternelle d’autant plus que Brigitte est parfaitement bilingue ! Pour rester au courant de l’actualité politique de mon pays, je lis régulièrement trois journaux américains auxquels je suis abonné : The Washington Post, The Guardian et The New Yorker.
Qui êtes-vous John ? Nous traversons des phases différentes dans notre vie, selon les circonstances. Et me voilà à 90 ans ! Je suis très étonné d’avoir pu vivre si longtemps! Je suis né à Orrville, petite cité en Ohio. Très jeune, j’ai eu des soucis de santé qui ont obligé mes parents à partir au soleil dans l’Arizona. D’origine paysanne, ils sont ensuite devenus enseignants pour déménager et travailler en Californie du sud. J’aifait une Ecole d’Art à Los Angeles où j’ai surtout appris le dessin ; mais je n’ai pas voulu ensuite travaillerdans la publicité comme la plupart des élèves. En 1976, à 42 ans, je rencontre Brigitte, française, qui en a vingt. Nous travaillons à San Francisco comme jardiniers, puis paysagistes, sans formation préalable. J’ai un atelier dans lequel je continue à peindre. En 1990, nous ouvrons une galerie d’Art permanente à Berkeley, en extérieur, dans un grand jardin que nous avons conçu. Nous y installons une vingtaine de sculpteurs, ce qui m’a donné envie de me lancer dans la sculpture, sans l’avoir apprise et avec un certain succès. Nous faisons très régulièrement des voyages en France. Après ses études, notre fille, Shoshana, vient s’installer à Montpellier. Nous décidons de chercher une maison à proximité et de quitter définitivement les Etats -Unis et son effrayant Président Trump en 2017.
Qu’y faites-vous ? J’ai ici un très bel atelier dans lequel je peins de grandes aquarelles.Depuis des années, je travaille aussi avec Photoshop pour créer des tirages : il n’y a pas de nettoyage de pinceaux ! J’ai exposé avec ma fille à l’Uspop en 2022
Quel accueil ? Nous avons été globalement très bien accueillis.
Ce qu’il apprécie particulièrement: Nos amis ici sont nombreux à avoir les mêmes opinions politiques que nous ! C’est important ! Je suis sensible aussi à l’histoire des Cévennes, pays de résistance. Enfin, j’aime les paysages des Cévennes.
Quel lien avec le pays natal ? J’ai des enfants et petits-enfants aux USA avec lesquels je reste en lien. Je n’ai pas appris le français au lycée, mais l’espagnol et conserve ma langue maternelle d’autant plus que Brigitte est parfaitement bilingue ! Pour rester au courant de l’actualité politique de mon pays, je lis régulièrement trois journaux américains auxquels je suis abonné : The Washington Post, The Guardian et The New Yorker.
Margaret Pikes Hein
Qui êtes-vous ? ( Grand éclat de rire...) Si seulement je savais moi même ! Je suis chanteuse, prof de voix. Anglaise, je fais une licence de Philo/Socio, et travaille comme institutrice. J’arrête ce métier pour la formation vocale Wolfsohn avec Roy Hart. En 1975 je rejoins une antenne de chanteurs installée au château de Malérargues. En 89, je quitte le groupe mais continue à donner des stages chaque année avec joie. Ensuite, nous formons un trio avec Ch. Lombard et H. Loche dans lequel je chante surtout des chansons françaises et aussi des créations. D'autre part, je chante comme soliste dans le Canto Général de M.Théodorakis, à Lasalle et en tournée internationale. Je me rends compte alors que tu touches plus les gens avec les chansons qu'avec la voix expérimentale. Avec l'adoption de mon fils burkinabè, je renonce au travail d'intermittente (horaires incompatibles) et reprends l'enseignement dans une école internationale au Togo pendant 6 ans. Là-bas dans le club de Jazz où je chantais souvent, je rencontre Peter (allemand), fan de Jazz, qui devient mon mari. Retour à Londres pour des problèmes de santé. Soignée, je pars enseigner à Cologne pendant 10 ans et je deviens allemande. La maladie de Peter provoquera notre retour en France, (à Montagnac) où il décède. Et puis, c'est le COVID et deux années de deuil pendant lesquelles j'écris un livre avec P. Campbell: Ownings our voices. Cette année 2023, je m'installe à Lasalle.
Quel accueil ? Aujourd'hui... très chouette ! Mais au début, dans les années 80 avec le Roy Hart: quand on venait au café les gens commençaient à parler occitan...on était des extra-terrestres. Pour nous intégrer, nous avons donné la recette d’un concert pour aider à la réfection du toit du temple et organisé cabarets et porte-ouvertes pour nous faire connaître. Je suis sûre que le Roy Hart Théâtre a eu une influence sur l'ouverture de Lasalle à l'art.
Ce que vous aimez particulièrement ici ? J'apprécie la nature et une atmosphère accueillante avec des gens créatifs dans tous les domaines, pas seulement artistiques. L'Histoire, tu sens l'Histoire de la résistance. Une richesse étonnante de la vie culturelle.
Le lien avec le pays natal ? Oh God...honte ! Un passeport anglais pour entrer, un autre, allemand pour sortir... J'ai peur pour ce pays. Le Brexit, un mensonge," c'est horrifiant"! ... J'y vais pour des stages de voix et donne des cours en visio. Après avoir vécu dans plein de pays différents, je trouve que les français ne se rendent pas toujours compte de la chance qu'ils ont.
Ron Silver
Qui êtes vous?:
Je suis né à Philadelphie USA. Bachelier à 17 ans, j'ai obtenu 4 ans plus tard un diplôme universitaire du “Saint John’s College, Maryland”, et ensuite un diplôme de Docteur en Droit de l'Université de Virginie. J'ai passé un an a Londres à étudier à la “London School of Economics“ et 2 ans au Pérou en tant que consultant bénévole d'une agence gouvernementale pour la reconstruction et le développement industriel d'Ica, Pérou.
Ensuite, je me suis installé comme avocat à New-York pendant 4 ans. Puis j'ai acheté un voilier et j'ai navigué de New York à Miami, où j'ai vécu sur le bateau pendant plusieurs mois avant d'y acheter une maison. J'ai été avocat à Miami pendant les 30 années suivantes
Ma femme, Brigitte, vivait à Miami lorsque nous nous sommes rencontrés. Nous nous sommes mariés à Dieppe, Normandie en 1993. Pendant les années où nous vivions à Miami, nos deux garçons sont nés. Nous avions aussi une maison en Normandie et nous avons passe beaucoup de temps entre notre maison en France et celle de Miami .
Finalement, quand j'ai pris ma retraite, j’ai voulu habiter en France et avons fait de la France notre résidence principale. Nous avons vécu en Normandie, à Fontainebleau, à La Baule, et depuis janvier 2020, ici à Lasalle. A ma retraite, je décide de prendre la nationalité française.
Pourquoi Lasalle ?
Brigitte est agent immobilier et lors d’une réunion d’entreprise dans les Cévennes, elle a rencontré l’agent local qui lui a fait découvrir la région et nous sommes tombé amoureux de Lasalle. Après 2 ans de recherche nous avons finalement trouvé notre maison.
Quel accueil?
Les gens sont très amicaux; ils ne portent pas de jugement sur votre tenue vestimentaire; ils aiment la nature; sont de bon conseil pour le potager; ils rendent service, en particulier, Nicole Daumet et sa famille qui méritent un monument pour services rendus !!
Ce que j’aime particulièrement :
J’aime la proximité de la nature, les randonnées, je n’ai pas besoin de voiture pour accéder à ce dont j’ai besoin: docteur, alimentation, culture etc..
Ce que j’y fais:
je fais du pain et des confitures (oranges sanguines); j’écris un roman et laisse à mon épouse le soin du jardin à cause de mes problèmes de dos.
Quel lien avec le pays natal?:
Le contact avec mes fils qui sont installés aux Etats-Unis. Un est acteur à Los Angeles; l’autre est financier à New York. La lecture des journaux: New York Times, The Guardian et le Wall Street Journal.
Toby Garrad
Qui êtes vous ?
Je suis né à Edimbourg. J'ai grandi dans le petit village de Howgate où mes parents tenaient un pub-restaurant. Notre famille comptait 5 garçons et nous venions en France en vacances. En 1961, mes parents ont le coup de foudre pour une vieille bâtisse à retaper, le château d'Arboras. Nous faisons beaucoup de travaux et mes parents y prennent leur retraite mais ce bien est finalement vendu en 2006. Au moment de rentrer en 6ème, la coutume britannique étant d'aller en pension, mes parents me proposent un choix : la pension en Ecosse ou en France. Je choisis la France ! J'apprends le français en quelques mois, passe mon bac puis une Licence de Langues Etrangères. Ensuite je retourne à Edimbourg où je crée une affaire d'import de vins français avec un de mes frères. Pendant mes études j’avais rencontré Anne et je décide finalement de revenir en France pour la retrouver et exercer le métier d'enseignant d'anglais. Je commence à travailler à l’IUT de Montpellier département Techniques de Commercialisation en 1985. J'ai aussi créé une boite de traduction de guides touristiques.
Mais avant cela, j'ai réalisé un rêve d'enfant : devenir chauffeur routier TIR ; pendant 4 ans j'ai sillonné les routes d'Europe au volant d’un 38 tonnes !
Pourquoi Lasalle ?
Anne a des origines dans le Béarn et à Lasalle par sa mère. Dés la fin des années 70, nous venons de temps en temps à la maison de sa mère. Nos enfants y retrouvent leurs cousins et apprécient la rivière.
Quelques années après la vente d'Arboras, on a décidé de chercher un nouveau port d'attache à la campagne, bien à nous cette fois. Nous avons le coup de foudre pour la maison de la Route Neuve. Nous y passons 5 à 6 mois par an.
Ce que j'aime particulièrement ici:
Je connais tous mes voisins, on bavarde beaucoup ensemble ; à Lasalle on vit très bien entre randonnée à pied ou à vélo et rivière.
Qu'y faites-vous ?
Je passe beaucoup de temps au jardin ici et à Montpellier ainsi que dans l'oliveraie que j'ai plantée il y a une douzaine d’années à Arboras.
Quel lien avec le pays natal ?
En Ecosse j'ai encore un frère et beaucoup de neveux et nièces. Je lis en anglais les news et des livres.